Les sorties de Michel Flandrin

Interview de Claire Servais

Comment raconter à l’opéra une histoire d’artistes pauvres ?

Frédéric Roels appréhende La Bohème par cette interrogation. 

L’inconfort et la misère des protagonistes entrent en résonance dans un spectacle qui cultive l’essentiel et l’épure. Le directeur de l’Opéra du Grand-Avignon reprend la production supervisée en 2019 par Claire Servais (1952-2023), pour le plateau éphémère de la salle Confluence.

Rencontre avec Claire Servais en janvier 2019.

La Bohème : vendredi 28 février, mardi 4 mars, 20H. Dimanche 2 mars 14H30. Opéra Grand Avignon.

Interview de Frédéric Roels

Comment raconter à l’opéra une histoire d’artistes pauvres ?

Frédéric Roels appréhende La Bohème par cette interrogation. L’inconfort et la misère des protagonistes entrent en résonance dans un spectacle qui cultive l’essentiel et l’épure.

Le directeur de l’Opéra du Grand-Avignon reprend la production de l'ouvrage de Puccini, supervisée en 2019 par Claire Servais (1952-2023), pour le plateau éphémère de la salle Confluence.

Plus de commentaires en compagnie de Frédéric Roels.

La Bohème : vendredi 28 février, mardi 4 mars, 20H. Dimanche 2 mars 14H30. Opéra Grand Avignon.

Interview de Pierre de Brancion

K est un jeune homme ordinaire à la vie sans histoire. Jusqu’au jour où on lui annonce qu’il est malade. La nouvelle dérègle son quotidien et le propulse dans un état qui l’éloigne du monde.

La psychose dormante ou psychose blanche est à l’origine de Maladie Blanche. Signé Pierre de Brancion, le texte s'assimile à un oratorio dramatique où, de témoignages en immersions mentales, se dessine le portrait d’une génération à l’épreuve de la solitude et des débordements grégaires.

Après un premier jet prometteur, présenté en novembre 2023 lors des Résidences Tremplin. Maladie blanche revient à Avignon pour sa première de création.

Le projet commenté par Pierre de Brancion auteur et metteur en scène.

Maladie Blanche : jeudi 27 février, 20H, Théâtre des Halles Avignon.

Interview de Judith Davis

A la lisière du burn-out, Jeanne (Judith Davis) s’accorde une pause et rejoint Élisa (Claire Dumas), partie avec sa famille vivre à la campagne. Sur place elle retrouve sa meilleure amie, elle aussi au bord de toutes les ruptures.

En désespoir de cause, Jeanne se réfugie dans un tiers-lieu installé au sein d’une bâtisse médiévale. Le bien est lui même convoité par Amaury et son épouse (Nadir Legrand / Mélanie Bestel), couple de promoteurs désireux de construire un complexe éco-touristique.

Cinq ans après Tout ce qui me reste de la révolution, Judith Davis signe Bonjour l’asile.Ce second opus prolonge ses questionnements sur les utopies collectives à l’épreuve des injonctions économiques.

Plus de détails en compagnie de Judith Davis.

Bonjour l'asile : dans les cinémas le 26 février.

Interview d'Antoine Le Ménestrel

Durant les Hivernales de la danse 2025, Antoine Le Ménestrel assure un stage de danse-escalade, puis anime une projection-dédicace autour de Bâtisseurs de rêves ATHOMIques, un film et Folambule-Confessions d’un grimpeur étoile, un livre.

Dans ce récit autobiographique, l’auteur revient sur sa prime jeunesse au sein d’une famille de risque tout.

Folambule tisse l’œuvre d’un ermite-philosophe, d’un pionnier de l’escalade libre et, par dessus tout, d’un poète à tout jamais en apesanteur et en harmonie entre le vertical et le minéral.

Entretien (entre les gouttes) avec Antoine Le Ménestrel.

Projection-rencontre-dédicace avec Antoine Le Ménestrel : vendredi 14 février, 18H, Maison Jean Vilar Avignon.

Interview de Massimo Fusco

Pour son nouveau projet, le danseur-chorégraphe Massimo Fusco combine sa dilection pour l’attraction et sa considération à l’égard de Rosa et Daniel, ses parents, tous deux professeurs de danse de salon.

Avant sa version définitive prévue pour 2026, le Bal Magnétique clôture les Hivernales 25 lors d’une d’une sortie de résidence au cœur de La Scierie et ses espaces atypiques, régulièrement dédiés à la danse.

Conversation magnétique avec Massimo Fusco.

Bal Magnétique : samedi 15 février, 20H, La Scierie, 15 quai Saint Lazare Avignon.

Interview de Marina Gomes

Pour La Cuenta (Medellin-Marseille), Marina Gomes partage le plateau avec Maryem Dogui, Marlène Gobber et 49 pots de fleurs. A cheval entre le sud de la France et la Colombie (où Marina a vécu), la pièce examine le fléau de la drogue au prisme des épouses, des mères, des sœurs.., de celles qui restent.

Plus de détails et commentaires en compagnie de Marina Gomes.

La Cuenta (Medellin-Marseille) : samedi 15 février, 16H, Théâtre des Halles Avignon.

Interview de Pierre Pontvianne

Découvert aux Hivernales de la danse 2020 avec Janet on the roof, sculptural solo conçu pour Marthe Krummenacker, le chorégraphe revient au festival avec un programme centré sur l’un de ses fidèles interprètes.

Jazz Barbé est l’unique danseur de Jimmy, solo qui serpente entre la réalité d’un corps et les imaginaires fantômes qui en émanent.

Le danseur revient aux côtés de Thomas Fontaine et Clément Olivier. Dans KERNEL-matière, le trio se fond dans une écriture d’une grande précision dans se demettre de sa liberté d’interprétation.

Plus de détails en compagnie de Pierre Pontvianne.

Jimmy + KERNEL-matière : jeudi 13 février, 20H, Chartreuse de Villeneuve lez Avignon.

Interview de Francesca Comencini

Le cinéaste Luigi Comencini (1916-2007) eut quatre filles : Eleonora (productrice), Paola, (décoratrice-costumière), Cristina et Francesca (toutes deux réalisatrices). Si Paola signe les décors, les autres sœurs demeurent hors-champ dans le nouveau film de Francesca Comencini.

Tout est réel mais rien n’est réaliste. , Francesca Comencini résume ainsi Prima la vita, évocation focalisée sur les relations exclusives entre le réalisateur et sa brunette. Cette élégie intime apporte une pierre singulière sur les voies rebattues des souvenirs d’enfance et autres chroniques familiales.

Rencontre avec Francesca Comencini.

Prima la vita : dans les cinémas le 12 février.

Interview de Fiona Aït Bounou

Fiona Aït Bounou tient le lead-vocal au sein du Swing Crazy Band, groupe de reprises et, dans une veine plus singulière, forme avec la harpiste Mathilde Giraud le Duo Hybride, à la confluence du jazz et du classique.

A la fois très ouvert et profondément personnel, Moab désigne un nouveau projet pour lequel Fiona réunit Franck Lamiot (claviers), Renaud Matchoulian (guitare) et Cédrick Bec (percussions).

Contraction du nom et prénom de son père, Moab fusionne les multiples influences de la chanteuse, à travers une exploration des sons du Maroc et de ses racines d’Afrique du nord.

Rencontre avec Fiona Aït Bounou à quelques encablures d’une ultime ligne droite de répétitions.

Moab : sortie de résidence jeudi 13 février, 20H30, Jazz-club de l’AJMI, La Manutention Avignon.